Eh bien oui : je vais vraiment vous parler du RIZ dans le Tarn. Qui plus est, en BIO !
C’est le défi que s’est lancé Bernard en 2019
Il constate que le réchauffement climatique est une réalité qui s’accentue d’année en année. Alors pourquoi ne pas essayer une céréale habituellement réservée aux régions chaudes. Bien sûr, le riz aime l’eau, mais pas forcément par une culture en rizière : le riz a besoin d’eau, beaucoup d’eau, et nous avons les moyens d’irriguer une culture qui sera consommée par les humains ; elle nous permettrait aussi de produire de la farine de riz, de plus en plus prisée en temps que farine exempte de gluten. Comme l’explique l’INRA : la riziculture pluviale est une culture sans submersion, alimentée par les pluies et/ou la nappe phréatique. Elle représente 12% des superficies mondiales, et 40% en Afrique. Le riz pluvial est traditionnellement cultivé dans des systèmes itinérants d’abattis-brûlis de moins en moins productifs du fait du raccourcissement de la durée des « jachères » ; ils se heurtent aussi, de plus en plus, à la préoccupation de protection des forêts et de lutte contre l’érosion. La fixation de la riziculture pluviale est un important enjeu de développement et des études en Afrique et au Brésil montrent que c’est techniquement possible.
En 2019, Bernard a donc semé 2000 m² de riz, le long d’une parcelle de maïs : il a ainsi pu arroser régulièrement la culture. Peu de photos de cette culture et surtout peu de grains ! Cette photo contient la totalité de la récolte !!!
Pensant que le semis avait été trop tardif, Il a semé plus tôt en 2020, au mois de mai.
Evolution de notre RIZ en 2020 : images datées
| 13 juillet 2020 : les graines ont bien germé. La densité sur le rang est importante. On pense que c’est bien. | |
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29 août 2020 : c’est le stade épiaison dans certaines zones du champ plus avancées que d’autres. La maturité est donc variable et ce n’est pas bon pour la récolte.
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- Certaines zones du champ ont les pieds dans l’eau : on dirait que ça pousse mieux quand même
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- Les pieds dans l’eau ici aussi
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- Ohhh les beaux épis, et on voit es fleurs mâles = étamines qui pollinisent. Sûr : on va avoir une récolte.
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- Des épis qui sortent à peine.
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- On dirait que ce riz est bien en forme.
19 septembre 2020 : les épis ont grossi. On voit que la forme est nettement différente de celle du blé car il y a 2 ou 3 épis qui s’insèrent à peu près au même endroit sur la tige. Mais on s’étonne que les grains ne soient pas encore secs : il faudrait moissonner à la fin du mois au plus tard. Inquiétude.
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- Les épis sont gonflés : il devrait y avoir quelque chose à récolter.
22 octobre 2020 : importante hétérogénéité au niveau de la maturité des plantes. Quand va-t-on récolter ?
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- Ici, l’épi se montre à peine
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- Ici l’épi est prêt à être récolté
On décide d’attendre encore. Pourtant on a déjà dépassé d’un mois la date de récolte théorique.
A partir du 1er juin 2021, vous pourrez voir en cliquant ici la suite de nos péripéties sur le RIZ en 2020 à La Ferme des Bouviers ! Suspense !
Et pour vous procurer notre farine de RIZ BIO Tarnais, c’est par ici !
